En dissociant l’organisation interne des processus de production de biens ou de services.
L’assimilation progressive des leçons du taylorisme et le fordisme (…) ont conduit les organismes à caler leur organisation sur les processus de production pour en optimiser l’efficacité et plus encore l’efficience.
Cette approche, pertinente en période de stabilité, se traduit par une rigidification interne.
Mais dans les périodes de mutation, elle impose de modifier l’organisation chaque fois qu’il faut adapter le processus. Dans un environnement mouvant et incertain, cela conduit à une multiplication des réorganisations qui entrainent, une perte de sens du travail , une déresponsabilisation des agents, des pertes de qualité et plus largement une multiplication des dysfonctionnements et de leurs corollaires, les coûts visibles et plus encore cachés.
Dissocier organisation et processus de production, c’est s’autoriser à adapter les processus par une simple réallocation des ressources sans remise en cause de l’organisation, donc sans réorganisation permanente, sans remise en cause des objectifs et des buts de l’organisme, donc sans perte de sens.